Scène 3 : L’Appel de la Forêt Dans une clairière au crépuscule, où la lumière orangée du soleil couchant se mêle à l’ombre des arbres. Au centre, un feuillage épais dissimule un braconnier occupé à vérifier ses pièges. Les animaux l’entourent lentement, silencieusement. Le lion (surgissant de l’ombre, rugissant en interpellant le braconnier : « Arrête-toi là, humain. Tes actes nous volent notre vie. » Le braconnier sursaute, lâchant un piège qu’il tenait à la main. Il tente de garder son calme, bien qu’il soit visiblement effrayé. Le braconnier (sursautant, effrayé, mais essayant de se calmer) : « Qui… qui parle ? Vous êtes juste des animaux. » L’éléphant (avançant lourdement, avec autorité) : « Juste des animaux ? Nous sommes les gardiens de cette terre, que tu détruis avec tes pièges et ton avidité. » Le braconnier (se ressaisissant, arrogant) : « Je fais ça pour survivre. Si je ne capture pas ces animaux, ma famille mourra de faim. » La gazelle (horrifiée, mais ferme) : « Mourir de faim ? Et nous, que crois-tu qu’il nous arrive ? Tu poses des pièges dans nos chemins de migration. Nos petits sont pris au piège, et leurs cris résonnent dans la forêt. » Un oiseau perché au-dessus de la scène cria sa douleur. Oiseau (haut perché sur une branche, criant de douleur) : « Nos plumes volent, mais nos cœurs se brisent à chaque piège tendu. Combien d’entre nous doivent encore souffrir pour que tu remplisses ton sac ? » Le braconnier détourne les yeux, visiblement troublé, mais un tigre bondit devant lui, le forçant à le regarder. Le braconnier (baissant la voix, presque coupable) : « Je… je ne savais pas que c’était si grave. » Le tigre (bondissant pour l’intimider) : « Pas grave ? Tes pièges m'ont mutilé, braconnier. Mon rôle est de chasser pour maintenir l'équilibre de cette forêt. Mais toi, tu chasses sans limite, tu déséquilibres tout. » Le braconnier (tentant de se défendre) : « C’est la seule façon de subvenir aux besoins des miens. Si je ne vends pas ces peaux, nous n’avons rien. » Le chimpanzé (frappant des branches au-dessus) : » Vous, humains, avez tant de ressources, mais vous en voulez toujours plus ! Tu détruis pour quelques pièces alors que la nature peut te nourrir autrement. » Le braconnier (regardant autour de lui, nerveux, mais défiant) : « Vous me menacez ? Vous n’êtes que des animaux, incapables de comprendre la loi des hommes. » Un éléphant (solennel, avec un mélange de sagesse et de reproche prend la parole) : « Si tu continues, la forêt mourra, et toi avec elle. Nos destins sont liés. Il existe d'autres moyens, braconnier. Travaille avec la nature, pas contre elle. » Le braconnier (abasourdi, ému) : « Que puis-je faire ? Ce mode de vie est tout ce que je connais. » Le lion (regardant fixement le braconnier et lui conseille : « Plante des arbres, protège les espèces. Les touristes viendront pour admirer la vie, pas les cadavres. Une forêt vivante te nourrira mieux qu’une forêt morte. » La gazelle (suppliante) : « Laisse-nous vivre, et nous te montrerons comment survivre autrement. » Le braconnier (les larmes aux yeux) : « Je… je ne pensais pas que cela affectait autant la forêt. Je vais essayer. Mais ce ne sera pas facile. » Un éléphant s’exprime, plaçant sa trompe sur l’épaule du braconnier) : « Le changement ne l’est jamais. Mais il est nécessaire. Si tu commences aujourd’hui, la nature te récompensera demain. »